“Femmes cousues” est directement issue des histoires de femmes qui ont subi l’infibulation dramatique . Le travail recueille des données historiques et des informations fournies par les épisodes d’expériences subjectives et dont avait été témoin personnellement l’auteur , de manière à mettre le lecteur en mesure de mieux comprendre l’atmosphère culturelle si lointaine et complexe dans laquelle sont accomplis ces abus réels. Les principaux protagonistes des histoires sont des filles, des mères, des femmes et des sages-femmes infibulatrices (c’est à dire ceux qui l’exercent, en fait), Sabrina Avakian a rencontré  ces personnes pendant la rédactinon de son livre.

Il vise à documenter l’origine de l’infibulation, mais veut surtout donner une voix de filles mutilées et marquées émotionnellement, pour être accepté par la famille, la communauté et leurs futurs maris, les enfants en bonne santé, beaux, créatifs et enthousiastes de la vie, qui sont privées de leurs jeux et soumis à une pratique qui envahit profondément leur intimité. Malgré l’existence d’instruments internationaux tels que la Déclaration sur l’élimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion ou la conviction, fondée sur le fait que les croyances culturelles et religieuses dans lequel un enfant grandit ne doivent pas porter atteinte à son intégrité physique ou psychologique, Malgré l’augmentation du nombre de filles infibulées, aujourd’hui, il demeure encore un reportage de grande actualité, sincère et représente une plainte pour tenter de définir une prise de conscience culturelle.

L’Angola vit encore une tradition qui, en présence de «mal» , doit trouver un bouc émissaire . Les victimes sont principalement des enfants, souvent en bas âge, qui, une fois accusés souffrent toutes sortes d’abus: des abus d’abuser, après le retrait de leurs familles et des communautés, l’exploitation jusqu’à, dans les cas trop souvent fréquente, même à leur mise à mort. Le livre se déroule dans une série de récits recueillis en direct par l’auteur lors de son séjour en tant que travailleur de la paix dans ce pays troublé. Histoires qui dénoncent ouvertement les abus.

Histoires qui suintent de douleur et de désespoir, comme si le cri à l’aide des victimes a fait, avant même la plainte, la prière sincère. D’où le double objectif du texte: d’abord, afin de fournir un aperçu de la réalité quotidienne angolaise donnant la parole à des innocents soumis à la torture, résultat de la perversion de la désintégration socio- culturelle,et de l’autre à mettre en lumière les effets dévastateurs du colonialisme et période d’après-guerre. Un manifeste contre les abus , un livre pour une étude plus approfondie, la preuve directe d’une page peu connue de la géographie du monde .

Le texte proposé est directement issu des histoires racontées par les femmes et les hommes qui sont persécutés pour leur homosexualité en Afrique et qui vivent tous les jours une expérience dramatique . L’auteur fournit des données, des informations et des costumes historiques de mettre le lecteur dans ces conditions afin de mieux comprendre l’atmosphère culturelle si lointaine et complexe, dans laquelle se commettent certains abus réels . Les principaux protagonistes de l’histoire sont des hommes et des femmes, des personnes que Sabrina Avakian a rencontrés dans le cadre de son travail.

Le livre vise à donner une voix à ces femmes et ces hommes marqués émotionnellement pour leur homosexualité et rejetés par leurs familles, la communauté et leurs amis. Ces personnes sont aussi des activistes qui se rebellent contre les règles de leur imposte. Malgré le pervers socio- culturelle de l’existence d’ instruments internationaux qui protègent les droits de l’homme des croyances culturelles et religieuses conduisent à des effets pervers comme l’exercice de la torture, la lapidation et à imposer la peine de mort , même pour les personnes d’orientations sexuelles différentes de celles considérées comme «normales».